lundi 31 janvier 2011

Non, David Fincher ne montera pas sur scène.


Et non, malgré les espoirs suscités par un enchaînement de victoires sans précédent dans les prix de la critique, cloturé par une soirée des Globes 100% Social Network, les guildes américaines (qui représentent quasi l'ensemble des votants aux oscars) ne cessent de couronner Le Discours d'un Roi de Tom Hooper, qui a gagné notamment le prix du meilleur réalisateur, face à Darren Aronofsky, Christopher Nolan, David O. Russell, tous plus méritant rien qu'à regarder la bande annonce de leurs films respectifs.

Hier soir, ce sont les acteurs du discours d'un roi qui ont également été récompensés.
Quelques jours avant le film remportait le trophée de meilleur film chez les producteurs.

Après le sweep critique de Social Network, on assiste au sweep académie du Discours d'un roi. Et après la méga déconvenue Benjamin Button, Fincher semble condamné, comme d'autres avant lui, à regarder tout ça.

Une théorie m'amuse, avancé par un blogger sur Awards daily, celle que Fincher sera encore là l'an prochain pour Millenium, et que ce sera l'année rattrapage... sauf que le "overdue" suite à Zodiac, Button...devait venir avec Social Network.

Fincher est un peu le nouveau Scorsese, mec multi-nommé mais jamais récompensé, qui doit laisser ses prix de meilleur réalisateur. Il l'a finalement eu à 63 ans. Fincher en a 48. Ca lui laisse du temps.

En attendant, l'écoeurement perdure...

Depuis que je suis les oscars, j'ai vu Shakespeare in Love gagner face à La Ligne Rouge, Il Faut Sauver le Soldat Ryan, Truman Show...J'ai vu Ron Howard battre David Lynch et Ridley Scott en meilleur réalisateur...J'ai vu Chicago battre les deux tours et le Pianiste...J'ai vu Crash remporter l'oscar face à Brokeback Mountain...J'ai vu Slumdog Millionnaire battre Benjamin Button.

Historiquement, il y a des victoires encore plus lourdes.

Mais là, et peu importe que j'aime ou non le discours d'un roi (j'aime Shakespeare in Love et Crash, mais voilà), la victoire de ce dernier désigne une forme de loi amère, celle que quelque soit la qualité de votre film, s'il ne fait pas pleurer les vieux, s'il ne rentre pas dans un carcan d'académisme type, il ne gagnera pas.

Les Infiltrés et No Country for Old Men, Démineurs nous disaient que ça changeait. Mais non...

Ce ne sont que des statuts en or. Rien que ça. Mais bon quand même, merde!

lundi 24 janvier 2011

Leviathan (Scott Westerfeld)


Vanté de partout (bon, c'est vrai que mes amis de Critic, par ailleurs merveilleux éditeurs de romans chaudement recommandés, notamment l'immense "Volonté du Dragon" de Lionel Davoust), j'ai attaqué voracement le Leviathan de Scott Westerfeld, un matin de Noël (D'aucuns dirait que c'est le pire jour, et il aurait raison).

L'histoire: A l'aube de la première guerre mondiale se préparent deux clans. En Autriche, on assiste la fuite du jeune Alek, héritier désavoué de la couronne, à bord d'un mécanopode, fierté des clankers, tandis qu'en Angleterre, la jeune Deryn se costume en garçon afin d'intégrer l'armée de l'air et le fameux Leviathan, dirigeable vivant élaboré par les Darwinistes...

On le situe très vite par le résumé, on est en plein univers Steampunk, l'affrontement entre machines mécaniques et créations surnaturelle nous refaisant le spectacle, a cela près que Westerfeld ne nous gave pas de détails emmerdants, mais au contraire amène avec un beau naturel toute l'esthétique dans la narration et livre en cela un livre plutôt rafraichissant.

C'est plus au niveau des personnages que le bas blesse. Sans être déshonorant, on aurait aimé plus d'ambiguité de la part du personnage de Deryn, plus d'amertume de la part d'Alek, bref des persos qui au lieu de se dépêcher d'agir vivent un peu les instants. Non, hélas, Westerfeld se contente d'enchaîner les scènes d'action, les unes après les autres, morceau de bravoure ou pas, comme si le roman devait tout compiler à toute vitesse pour ne pas s'apercevoir qu'il ne connaissait pas si bien que ça ses protagonistes, pour mieux cacher tout ce que renferme son récit mais qu'il ne sait pas raconter.

C'est dommage, ça tue la bête et bien que ma tête soit un peu ailleurs ces temps-ci, ceci explique que j'ai mis si longtemps à en venir à bout.

Dommage, la couverture était terriblement prometteuse.

Surviving on extreme conditions


Une mission sur une planète inconnue (remplacer par vaisseau) qui tourne mal, un prétexte légendaire, de Fear à Doom 3 en passant par tant d'autres jeux de survie flippante.

Ce qui différencie Dead Space des autres, c'est son étonnante ambiance qui dépasse rapidement ses concurrents pour placer la peur, et la survie au centre du jeu. On ne se lasse pas des petits effets bioshockesque d'ouverture de porte quand l'ennemi disparait dans un coin de l'écran (j'adore ce truc), de la musique parfaitement orchestrée, de l'image tremblante, du surgissement du montre qui manque de te gober (qui te fait flipper chaque fois qu'il y a un trou dans la carlingue)...bref de cette plongée cauchemardesque qui en laisserait plus d'un au carreau.

13 missions, c'est court, mais le plaisir est là, et franchement, Dead Space 2 est déjà dans la shopping list (quand il baissera de prix) future, même si j'ai peur de la redite (comme pour Bioshock 2, que je n'ose pas attaquer, la première plongée étant encore bien fraiche dans la tête).

Un jeu de fini de plus. Me reste Mario Galaxy 2, Bioshock 2, Lego Indiana Jones, Fallout3, The Conduit, Metro 2033, finir enfin Halo3 (bizarrement peu motivé), et surtout compléter Red Dead Redemption (vu que je viens d'acquérir le add-on Undead nightmare). Et c'est sans compter les dizaines de jeu DS...

Surtout que là, je deviens accroc au Golf sur Wii Sport Resort...

J'ai trente ans, je joue, et j'aime ça.

jeudi 20 janvier 2011

Ils l'ont enfin désignée



Et ce sera


J'ai rematé quelques dessins, et ça le fait bien, l'âge, la morphologie, le visage... Niveau jeu, je fais confiance à Nolan. Il a réussi à effacer Nicholson, il arrivera peut-être à faire de même avec Michelle Pfeiffer (même si les puristes n'en voudront pas).

Après, s'il a eu à choisir entre elle et Keira Knightley ou Jessica Biel...

16 février


+

Vous savez donc où je serai ce jour-là avec mes chèques cadeau FNAC!


vendredi 14 janvier 2011

Le Geek par Hermann Hesse

"Quiconque s'est introduit dans leur monde immortel et commence à s'y sentir chez soi ne tardera pas à entretenir un nouveau rapport avec la matière des ouvrages comme avec les ouvrages eux-mêmes. On dit souvent qu'il ne faut pas se contenter d'en lire mais qu'il faut aussi en acquérir. Instruit par l'expérience et possédant une bibliothèque non négligeable, le vieux bibliophile que je suis peut vous assurer qu'acheter des livres ne sert pas seulement à nourrir les auteurs et les libraires : outre la lecture, la possession des textes eux-même génère ses propres joies et sa propre morale. C'est un bonheur, par exemple, que de se constituer progressivement une belle petite bibliothèque avec des moyens modestes en bravant toutes les difficultés: il faut se procurer les éditions populaires les moins chères, étudier assidument les catalogues et se montrer sagace, tenace et futé ; c'est un sport passionnant ! Inversement, le riche lettré prend un rare plaisir à dénicher la meilleure, la plus belle édition de ses oeuvres favorite, à collectionner des textes anciens et recherchés, à faire en sorte que ses livres soient spécialement, somptueusement et amoureusement reliés. Là, du luxe à l'éparge sou par sou, bien des voies, bien des joies sont possibles."
(in La Bibliothèque Idéale)

Ce texte d'Hesse m'amuse terriblement, parce que dans sa description, dans ces petites touches qu'il décrit ici, je me retrouve (ainsi que beaucoup de camarades cinéphiles), lors que la constitution de nos petites collections de DVD/Blu-Ray, le souci de l'image, des bonus, de l'habillage, la maniaquerie fabuleuse de fouiller sur le net à la recherche de la bonne édition, du meilleur prix, les périodes de bonne fortune où on dépense sans regarder (avec mille bonnes raisons en poche).

On pourrait étendre ça à pleins de domaines.

jeudi 13 janvier 2011

Brèves de blog

-L'exposition Rubens-Poussin au musée Jacquemart-André est une arnaque, mais la visite du musée en lui-même est très reposante. Peu de monde, une ambiance à la "Frick Collection" totalement bienvenue.

Et au hasard de la balade, un coup de foudre pour une peinture de Francesco Guardi, vue d'un portique à Venise dont l'image ci-dessous ne rend pas hommage aux couleurs et à ce ciel bleu envoutant.


-Je n'ai plus le temps de lire, mais je vais me remettre à Gonzo Lubitch, livre que (comme d'hab) je conseille autour de moi avant de l'avoir fini, et qui donne des avis dithyrambique comme celui-ci, signé par l'ami Julien. Autant dire que c'est de la valeur sûre!

-Je n'ai pas vu la lumière avec le dernier film de Sofia Coppola, donc je vais pas m'éterniser dessus. Juste souligner le manque, selon moi, d'originalité du propos (quel que soit le jusqu'auboutisme de la chose, c'est quand même pas des terres inconnus), de l'habillage (que de conventions dans la mise en image, rien de fou) et le souci d'empathie de Sofia qui me fout en l'air la fin du film. Vu et oublié.

- Nouvelle saison de The Office enfin démarré, après le marathon Mad Men (série qui sur sa dernière saison laisse quelques plumes mais reste le très haut du panier). Nouvelle saison de the office, donc, et ça commence légèrement à tirer au niveau souffle, même si l'épisode Sweeney Todd est magique.

- les chocolats qui viennent de , notamment les caramelized-graham-crackers-milk-chocolate, c'est juste une drogue dure qui devrait être règlementé...Savoir que je peux les commander à distance...J'en ai des suées.

- Rooney Mara est Lisbeth Salander. Article long qui place bien son sujet. Dimanche soir, c'est les Globes, et Fincher va peut-être monter sur les plus hautes marches, en attendant les oscars. Réveil programmé!

lundi 10 janvier 2011

Les disques que tu voulais mettre dans ton lecteur

En 2010, pas mal de petites choses bien sympa à écouter!

L'année musicale a démarré pour moi par un achat massif de disques à Londres...et s'est terminé par un achat massif de disques à Londres.

Ce fut une année de redécouverte du matériel aussi, puisqu'à la maison, on écoute de la musique sur la chaîne, avec un support. Question de son, question de plaisir, question de pas avoir l'ordi toujours allumé. Plaisir de mettre son vinyle sur la platine, entendre le léger crépitement qui précède l'artiste, montrer la grande jaquette à tout le monde pour dire ce qu'on écoute.

Une année avec un seul concert, mais quel concert: Gorillaz au Zénith!

Une année avec un nouvel Ipod (conjuguons les plaisirs), et la joie de mettre dedans pleins pleins de disques, de concevoir le cover-flow, de réécouter encore des choses, ranger, trier...

Enfin, année d'écoute et un Top 10 assez peu novateur, pas mal de valeurs sûres. La bulle des petits artistes chevelus s'épuise à force, on en revient aux essentiels. La mesure du temps? Je sais pas, peut-être moins envie de nouveautés. Grosse dispute entre le West et la BO de Social Network pour le trône...

Aucune bataille pour la chanson de l'année, ça a toujours été la même :
On Melancholy Hill de Gorillaz


Allez, je vous laisse le top!

1- Trent Reznor & Atticus Ross – The Social Network

(en attendant donc, en 2011, celle de Millenium)


2- Kanye West – My Beautiful Dark Twisted Fantasy

3- Two Door Cinema Club – Tourist History

4- Gorillaz – Plastic Beach

5- Arcade Fire – The Suburbs

6- Philippe Katerine – Philippe Katerine

7- Bruce Springsteen – The Promise

8- N.E.R.D – Nothing

9- Midlake – The Courage of Others

10- The Divine Comedy – Bang goes the Knighthood

Mention spéciale BO

Alexandre Desplat – The Ghost Writer / Harry Potter / Fantastic Mr Fox
(ben oui, une année sans Desplat n'est pas une bonne année...Et là, il nous a régalé)



Voeux de nouvelle année pour ces messieurs de Madison


Hier soir, à la fin de la saison 4 de Mad Men, j'avais envie de formuler quelques voeux

Le premier et le plus essentiel: faites que ces messieurs les scénaristes ne convertissent pas Megan en connasse immonde comme ils ont tendance à faire dès qu'on ne parle pas de Peggy Olson. J'aime bien Megan, j'ai envie que son perso soit un truc positif dans la série, et pas un boulet ou un matyre expédié en trois épisodes...

Le second est: pitié, pitié, cessez de transformer la pauvre Betty en monstre abominable. Le truc gonflait, mais là, c'est plus possible, on a envie de lui en mettre une dès qu'on la voit...Et tant qu'on y est, dégagez nous Henry mes couilles là, fadassitute...Et qu'on arrête de convertir Sally à ce traitement là, j'ai un peu peur pour ce personnage aussi.

Faites revenir le père de Lane, que ce dernier lui en colle une en retour. Et qu'il reste, j'aime bien Lane, mais j'imagine que Jared Harris va pas s'éterniser (ceci dit, j'ai dit ça sur la saison 3 et il est encore là)

Enfin, faut que Don n'ait plus cet air rougeau, sur la saison 4, il a l'air crevé Jon Hamm. Faut le soigner.

Ah, et faites plus intervenir ce pauvre Pete, là avec sa femme enceinte, le pauvre a eu peu à faire (sauf quand la vieille meurt, scène magique)

Et puis faites vite là, c'est addictif cette saleté.

M'en vais à Miami, sur ce. Parait que Julia Styles fricote avec Dexter Morgan.

vendredi 7 janvier 2011

Tops divers 2010

Acteurs/ Actrices (sans ordre)


Jesse Eisenberg / Social Network

Colin Firth / Single Man

Aaron Johnson / Kick Ass

Chloe Moretz / Kick Ass

Rooney Mara / Social Network

Jason Schwartzman / Mr Fox & Scott Pilgrim


Ewan McGregor / Ghost Writer & Philip Morris

Julianne Moore / Kids are all right

Mark Ruffalo / Kids are all right

Lesley Manville / Another Year


Pires Films

1- Thérapie de couple

Abysse étrange, avec casting important, un film voulu « dans l'air du temps » et qui échoue tant qu'il en devient totalement hilarant. Mais bon. Voilà

2- Alice in Wonderland

Alors que Tim Burton m'a fasciné au MOMA avec son expo gargantuesque (vite à Paris), son Alice constitue un vrai naufrage, essentiellement scénaristique ou comment pisser sur Lewis Carroll avec un sourire malin et la complicité de bons camarades. Narnia, c'est toujours aussi mauvais, même au pays des merveilles.

3- Nine

Burton pisse sur Lewis Carroll, Marshall lui s'est contenté de Fellini. Pires séquences de l'année pour un bon paquet et film vu en accéléré pour un bon bout du fait d'une pénibilité accentué. Pauvre Daniel Day Lewis, sortir de retraite pour faire ça...

4- Robin des bois

Ce film est devenu légendaire pour l'arrivée des poneys sur la plage, véritable vivier à blague pour moi. Robin des Bois, c'est la tristesse d'un casting, d'un réal, d'une équipe qui pond un vrai mauvais film. J'y ai cru au début, et puis doucement, le film s'enfonce pour se crucifier littéralement lors d'une scène finale qui m'a tellement agacé par sa nullité que j'avais envie de me barrer. Mention spéciale au pire acteur de l'année, Craig David, pardon Oscar Isaac.

5- Shrek 4

Bon, vu un peu par accident, le film qu'on devait voir était commencé... Le film qui m'a dégouté d'aller voir de la 3D. Pourquoi? Parce qu'on te force à raquer de la thune en plus pour RIEN, pour avoir mal au crâne avec des lunettes sales à la con, pour du vent. Et maintenant, y a plus que ça. Shrek 4, c'est de la merde en boite par un producteur fatigué qui veut juste assurer la rentrée d'argent. N'a pas volé sa place.


Top Films 2010

1- Toy Story 3

parce que: c'est le meilleur des trois, déjà, et je place les deux premiers pour mes films d'animation préférés de tous les temps. Parce que j'ai une réelle affection pour ces jouets, pour les anciens et les nouveaux, parce que les humains y ont une place inédite, forte, contrairement aux précédents. Parce que contrairement à Up ou Wall-e, le film ne s'éteint pas trop vite, mais perdure et survit, et place ses climax vers le final, un final comme un rêve. Un final idéaliste et bienveillant.

2- The Social Network

parce que: ben simplement parce que "David has done it again" avec une mise en scène aux petits oignons pour satisfaire un scénario totalement dingue. Aussi parce que l'histoire de Mark Zuckerberg en dit long sur la nature humaine, sans être pesant, sans cruauté gratuite, sans nauséabondisme. Justesse absolue de l'histoire, justesse des comédiens, film intelligent comme c'est rarement le cas. Film sans défaut. Et la zic est démente!

3- Dragon

Ouais, au moment où j'écris, je me rend compte que mon petit coeur a chauffé une bonne partie de l'année avec ce film là. Une histoire forte, riche, un film remuant d'émotion, une animation à couper le souffle (ahhhh l'Imax 3D, là, c'était quelque chose). Le meilleur de Dreamworks, l'année du meilleur de Pixar. C'est l'année de l'animation, de toute façon.

4- Inception

Autre réal qui fait du sans-faute, Nolan apporte encore une pierre sur son édifice cinématographique déjà riche. En imaginant une nouvelle science des rêves, Nolan parvient encore à convaincre. Nous convaincre aussi que la bonne 2D, c'est aussi du grand spectacle, que l'action ça peut être au service d'un scénario. Aussi et surtout que son cinéma est exceptionnel, que l'auteur affine son discours, son cinéma. Allez, Batman 3 maintenant!

5- Fantastic Mr Fox

Encore un réal habitué au sans faute, film d'animation que lui-seul aurait pu produire, avec son ton rien qu'à lui. De loin, ça paraissait casse-gueule, après vision et re-vision, c'est emballé et pesé. C'est parfait, et toujours meilleur à chaque fois.

Ces 5 là sont le coeur de l'année. Ensuite, ça donne quelque chose comme ça:

6- Sherlock Holmes

parce que: c'est beau, c'est classe, c'est fun. Parce que Zimmer est un magicien sur cette zic.

7- A Single Man

parce que: ça remue, parce que Colin Firth est immense là-dedans.

8- The Ghost Writer

parce que: c'est roublard et bien mené, parce qu'Ewan décroche un joli rôle, parce que j'aime l'ambiance isolé de ce film.

9- Harry Potter et les reliques de la mort - Partie 1

parce que la franchise Harry Potter prend enfin le temps de vivre un peu, et que ça donne un film bancal et du coup terriblement attachant. Parce que Yates réussit enfin à être celui qu'il aurait du être depuis deux films.

10- The Kids are all right

parce que c'est un film où les acteurs ont des choses à faire. Parce qu'Alice est bien mieux servie ici qu'au pays des merdouilles, parce que Julianne Moore et Mark Ruffalo sont des géants.

11- Scott Pilgrim

parce que c'est une histoire d'amour étrange, parce que c'est un film foutraque et séduisant, parce qu'il y a la musique de Zelda, parce que Jason Schwartzman se devait d'être deux fois dans le top.

12- Kick-ass

Moi qui pensait qu'il serait plus haut, Kick-ass est cependant un film qui mérite son ticket dans le top. Parce qu'il a une certaine façon de dire merde à pas mal de principes, parce qu'Aaron Johnson est un grand acteur en devenir, parce que la narration bordélique m'a séduit, parce que Nicolas Cage est un magnifique Big Daddy. Parce que ça fonctionne, malgré tout.

13- Piranha 3D

parce que c'est le film bordelo-foutraque qui fait bien marrer, parce que c'est crade au bon sens du terme. Chaque mort est délicieuse, chaque clin d'oeil fait sourire, chaque Kelly Brooks fait...son effet. Bref un summer movie décomplexé qui m'a ravi.

14- Shutter Island

parce que Scorsese s'était mis à table pour bouffer un sacré morceau, un film infaisable, et qu'il en a tiré un ouvrage morbide, sombre, une partition mineure qui ravit. Mise en scène grandiose, train fantôme réjouissant, Di Caprio au top, Michelle Williams (très attendu avec Blue Valentine l'an prochain)...

15- The American

parce que ce fut dur de garder un 15ème parmi les films qui restaient, mais finalement, c'est Clooney tout seul en Italie qui reste. Film d'ambiance, film sombre, film lent, film surtout terriblement mélancolique. Un bel ouvrage qui je l'espère vieillira bien.


mardi 4 janvier 2011

Une année bien bien riche

2010 s'achève et quoi de mieux pour démarrer l'année que de dresser un rapide bilan de l'année qui vient de s'écouler.

Un premier mot: continuité.

C'est dans les vieux pots qu'on fait définitivement les meilleures soupes.

Les films de l'année: un Pixar, un Fincher, un Nolan, un Wes Anderson...

Les disques de l'année: un Kanye West, un Sprinsteen, du Desplat...

Mes goûts n'ont pas trop évolué en 2010. Le post suivant sera là pour le démontrer.

Et pour commencer...


"For what it's worth: it's never too late or, in my case, too early to be whoever you want to be. There's no time limit, stop whenever you want.
You can change or stay the same, there are no rules to this thing.
We can make the best or the worst of it.
I hope you make the best of it.
And I hope you see things that startle you.
I hope you feel things you never felt before.
I hope you meet people with a different point of view.
I hope you live a life you're proud of.
If you find that you're not, I hope you have the strength to start all over again."

une profession de foi...